Transfert (2012)
Ces papillons semblent avoir été soigneusement représentés, mais pour chacun, la tache ou la trainée qui les accompagne laisse comprendre qu’il ne s’agit pas tout à fait d’une représentation : leurs corps ont été écrasés sur le papier et ont laissé la trace fine et précise des dessins de leurs ailes mais aussi l’éclaboussure de leur contenu abdominal.
Il s’agit à nouveau pour cet ensemble de jouer sur la cohabitation d’antagonismes, questionner le rôle de la représentation et celui du réel. Pourquoi les avis des spectateurs sur ce travail sont-ils si souvent catégoriques et tranchés ? Quel lien de sacralité entretenons-nous avec le vivant ou la beauté et dans quelles circonstances ne le négligeons nous pas?